



La confiance en soi...
Tout d'abord, il est prouvé que le sentiment d’efficacité personnelle est un facteur déterminant sur la réussite scolaire de l’élève (Bouffard, 2005). Effectivement, dans nos classes de stage, nous avons observé que le manque de confiance en soi influence grandement la motivation des élèves et leur intérêt quant à l’écriture.
Le manque de confiance en soi devant des tâches d’écriture chez les élèves se remarque déjà au préscolaire. En effet, lorsqu’il s’agit de tâches liées, de près ou de loin, à l’écriture (l’apprentissage de l’alphabet, le message du matin, l’écriture spontanée, etc.), les élèves étaient plus stressés d’essayer de décortiquer les sons et de trouver les lettres formant les sons. Ils préféraient dirent qu’ils ne savaient pas écrire et qu’ils en étaient incapables. Ils écrivaient peu de mots ou ils ne faisaient qu’écrire les lettres de l’alphabet qu’ils connaissaient sans essayer de former des mots avec des sons qu’ils savaient. Ils se pressaient aussi de faire la tâche et remettaient leur copie rapidement en disant qu’ils avaient terminé.
Au premier cycle, les élèves n’avaient pas tendance à essayer de chercher par eux-mêmes l’orthographe d’un mot. Ils demandaient plutôt à l’enseignante d’orthographier correctement leur mot, leur évitant à la fois les efforts à déployer pour le trouver, mais aussi l’échec de l’avoir mal écrit au départ.
Enfin, au deuxième cycle, les élèves vivaient une certaine détresse lorsqu’ils devaient accomplir une tâche d’écriture quelconque. En effet, selon nos observations, les jeunes avaient constamment besoin de soutien lors des périodes d’écriture puisqu’ils manquaient généralement d’imagination et se sentaient incapables d’accomplir les tâches qui étaient pourtant adaptées à leur niveau.
