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Les stratégies

Tâches signifiantes pour l’écriture

 

L’étude de mots n’est pas toujours très stimulante pour les élèves. Par contre, varier le matériel est fortement recommandé comme d’écrire les mots à l’ordinateur, avec des étampes, des cartes de Scrabbles, des lettres aimantées, etc. De cette manière, les enfants prennent plaisir à écrire et à étudier leurs mots. Par ailleurs, nous avons expérimenté une stratégie gagnante soit d'épeler les lettres d’un mot en lançant un ballon à l’élève. À la suite de cette activité signifiante, nous avons observé une augmentation de l’acquisition des mots d’orthographe. Valoriser l’apprentissage de l’écrit par l’entrée du jeu favorise les élèves à devenir de jeunes scripteurs (Sorin, 2003).

En outre, écrire à la manière de permet « d’enseigner l’écriture de façon optimale à partir de la littérature de jeunesse, notamment en amenant les élèves à s’inspirer du style d’un auteur » (Chénard-Guay, 2010). Effectivement, utiliser la littérature jeunesse favorise une certaine source de motivation de l’écrit chez l’élève, surtout lorsque ce sont des livres que les élèves ont adorés.

 

De plus, pour que la tâche soit signifiante à l’élève, il doit connaître l’intention d’écriture ainsi que le destinataire (Asselin, 2007). Avant toute chose, les enseignants doivent penser à un but réel associé à leur écriture. Par exemple, il peut s’agir d’une auteure qui demande à des élèves de 6e année d’écrire une lettre sur la suggestion du prochain livre qu’elle pourrait écrire. Les élèves savent donc que leur destinataire est réel et que leur lettre sera lue avec attention. Ils sont alors plus motivés à écrire.

 

La structuration

 

Pour éclore le développement de compétence chez l’élève, il est important de structurer son enseignement (Guay, et al., 2013). C’est pourquoi nous proposons la stratégie de la structuration afin de maintenir l’intérêt envers l’écriture.

 

D’abord, il faut montrer aux élèves qu’ils ont les ressources nécessaires pour réussir. De cette manière, l’enseignant doit permettre à l’élève de se sentir compétent, mais également de devenir autonome dans la réalisation de ses tâches d’écriture (Guay, et al., 2013). Par exemple, construire des tempêtes d’idées avec les élèves, les aider grandement à prendre de l’assurance quant à l’élaboration de leurs idées. Ainsi, les élèves qui ressentent le besoin de les utiliser peuvent prendre des mots déjà inscrits. Effectivement, les tempêtes d’idées ou les banques de mots aident les élèves à devenir plus compétents. La tâche d’écriture devient alors adaptée à leur capacité et leur motivation quant à l’écrit continue de s’accroître.

La modélisation

 

Afin d’amener les élèves à devenir des écrivains autonomes, il faut modeler certains apprentissages. Nous suggérons aux enseignants de prendre le temps nécessaire pour que les élèves puissent maîtriser aisément les tâches à accomplir. D’ailleurs, au 1er cycle, nous prenons le temps d’accompagner l’élève à composer une phrase. Par la suite, nous pouvons leur expliquer la structure de la phrase. Nous avons même observé qu’il est nécessaire de composer des phrases chaque jour avec les élèves et de leur poser des questions sur leur structure.

 

Le code de correction est également une lourde tâche pour les élèves, mais modéliser la manière de fonctionner et les accompagner favorisent le sentiment de compétence chez les élèves. Nous devons donc toujours penser à la manière d’instaurer les nouvelles tâches d’écriture puisque celles-ci leur permettent de devenir autonomes (Guay, et al., 2013). Ainsi, nous devons expliquer un élément de correction à la fois tout en le modelant aux élèves. Il faut les accompagner sur la façon de corriger par exemple avec les majuscules et les points pour ensuite s’assurer qu’ils sont capables de l’exercer seuls. En effet, comme l’écriture devient une nouvelle tâche pour les élèves de 1er cycle et qu’il faut maintenir leur motivation, nous affirmons que l’enseignement explicite les encourage fortement. Nous avons pu voir une augmentation de leur compétence quant à l’exécution du code de correction.  

Varier les positions d’écriture

 

Comme les jeunes enfants ont besoin de bouger fréquemment et d’être stimulés, nous proposons de varier les positions d’écriture. Plus précisément, offrir à l’élève d’écrire sur le ventre, en dessous de son bureau, dans un coin plus tranquille de la classe, etc. favorise une augmentation de sa concentration et de son attention (CSDS, 2009). Effectivement, nous avons constaté un intérêt marqué envers l’écriture puisque les élèves prennent plaisir à écrire sous différentes positions en classe.  

 

Partir des intérêts des élèves

 

Une autre stratégie gagnante au 1er cycle est de partir des intérêts des élèves de sa classe. En effet, il est important de se soucier de leur vécu concernant le sujet. Par exemple, en classe, le livre de Chester a été lu aux élèves. Avec leur enseignante, ils ont discuté des caractéristiques du livre. Suite à la lecture et à leur discussion, ils détiennent les connaissances suffisantes pour élaborer un projet sur ce sujet. Manifestée par le désir des élèves, l’enseignante a bâti un projet d’écriture en lien avec le livre de Chester puisque les élèves avaient marqué un intérêt (Guay, et al., 2013).

L’écriture comme jeu


Utiliser le jeu afin d’amener les élèves à écrire augmente leur motivation envers l’écriture. Nous pouvons dire que « l’écriture littéraire serait également un jeu, un mode particulier de création textuelle, qui reposerait sur les effets esthétiques créés par l’élève [...] » (Sorin, 2003). Dans le cadre du projet avec le livre de Chester, les élèves ont dû rayer des mots comme le fait Chester et écrire un nouveau mot. Les élèves dansaient dans la classe au rythme de la musique et lorsqu’elle s’arrêtait, ils devaient se rendre à leur place et écrire un nouveau mot. Les élèves étaient enthousiastes de faire son projet et encore plus qu’ils faisaient cette étape du projet. Ainsi, mettre les élèves en action est une stratégie à utiliser.

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